Le deuxième jour, donc c'était Dimanche. On a traversé Bamako et ses mariages pour aller dans un petit village à environ 1h de route de Bamako, où d'immenses falaises sortent de terre : Sibi. On peut grimper dessus et faire les aventuriers qui dominent la savane parsemée de gros manguiers.
Vous avez déjà vu des manguiers ? Là, dans la savane, c'est trop rigolo, je les appelle des gros arbres-boules parce qu'ils sont assez grands et tous dodus. Ils ont presque pas de tronc et leurs feuilles s'arrêtent net là où les chèvres peuvent plus les manger. C'était presque la saison des mangues, on pouvait les voir pousser sur les lourdes branches, et certaines des plus mûres étaient déjà picorées par des oiseaux multicolores. Bande de bâtards.
Première découverte de la savane à la saison sèche aussi. De grandes herbes sèches où brûle le soleil à travers desquels on se fraye un passage comme des lionnes prêtent à attaquer la girafe du coin. En faisant rouaaaou rouaaaaaaou et tout.
Et puis en haut, la découpe des pierres par le soleil et la vue sur la plaine étaient vraiment saisissantes.
Il restait du temps l'après midi, on a pris un bout de piste qui fonçait tout droit vers le Niger. Et là, au milieu de nulle part, dans un petit village au bout de la piste, il y avait parmi les pirogues des Maliens, des canoës jaunes flambant neufs. On a fait un petit tour de rame contre le courant, sous les yeux bienveillants des villageois qui doivent se dire qu'ils sont vraiment bizarre, ces Toubabous (i.e blancs en bambara). L'eau était claire et fraîche et malgré la pudeur recommandée on n'a pas pu s'empêcher de faire un plouf. En sortant, on s'est tartinées de beurre de Karité qu'on venait d'acheter un peu plus loin, laissant Loïc râler au milieu de toutes ces futilités de filles.
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Ayez pas peur, ça mord pas !