dimanche 7 juin 2015

Opération MAISON (#1)

Salut les cocos,

Ces dernières années il est apparu que ce blog n'est plus tellement la glorification de mon quotidien d'illuminée, mais plutôt le marque-coup de quelques grandes étapes que l'on franchit un peu malgré soi. 

Et donc au dernières nouvelles, la Maison. Enfin, il s'agit tout juste d'un tout petit appartement de 27,12 mètres carrés au sol, mais entre nous, on conviendra de l'appeler la Maison (et je mettrais bien des majuscules partout si j'en assumais l'audace).

Un tout petit appartement, mais quelle merveille. Tout d'abord la rue. Un petit bijou, tout fleuri et sans voiture. Une impasse bordée de petites maisons, un minuscule coin de calme et de fleurs dans le bouillonnant Paris, le tout datant du début du siècle. Je me souviens l'avoir découverte peu après mon arrivée à Paris en 2011 (c'est à deux pas de chez moi), et m'être exclamée comme à chaque fois que je passe devant un endroit tout mignon "Wahou comment ça serait trop bien d'habiter là, t'imagines ?!".

Autant dire que quand j'ai vu l'annonce sur seloger.com, un matin de grisaille à la Salpêtrière, j'ai bondi sur mon téléphone et harcelé l'agence pour obtenir un rendez-vous tout-de-suite-et-surtout-avant-tout-le-monde-s'i-vous-plaît. 


La voilà, la magnifique Rue
Et ça, c'est le Rosier, gardien de l'entrée à la bâtisse



Après être passé sous la tonnelle du rosier, et après avoir longé un jasmin fleurissant de milles senteurs, on arrive au pied de la Maison. 


La voilà la bâtisse. Et la Maison, c'est les deux fenêtres, en haut. C'est-y-pas beau ??!! 
J'occuperai donc le dernier étage d'une petite maison en plein Paris. La pute, vous vous dites. Je sais. Laissez-moi donc continuer de crâner. Cette ancienne maison a été divisée en plein d'appartements. On rentre donc par la porte qui donne sur un couloir, et au fond, une cage d'escalier toute étroite que je me demande comment je vais pouvoir faire monter mes meubles. Tout en haut des escaliers, on tombe nez-à-nez avec la porte, qui s'ouvre sur un petit palier. Sur la droite (porte de gauche sur l'image de droite, où on regarde vers l'arrière), on trouve des toilettes tout justes assez grandes pour faire tenir un nain maigrichon. Ca tombe bien je suis naine, il me suffira donc de devenir maigrichonne ! 



Certes, c'est un peu décrépi. Mais une fois les portes repeintes en blanc, le sol changé le liège recouvert de mât de verre et repeint en blanc, et bien entendu la cuvette changée, ça sera nickel. Le palier-toilettes débouche ensuite directement sur la cuisine. 


Oui bon, ok, comme ça ça a pas l'air très glop. Mais je vous assure que cet endroit va vraiment avoir de la gueule, une fois refait. 



C'est la cuisine vue depuis le mur d'en face Pour cet espace, on a prévu en gros de tout refaire. On vire tout, tout tout, on pose à la place une jolie cuisine blanche au plan de travail noir seulement sur le mur de droite, avec un évier en céramique (faites-moi penser un jour à vous raconter l'histoire de cet évier), et on remplace ces carreaux blancs par des jolis carreaux anciens aux motifs art-déco. On vire tout le reste, on peint tout blanc, y compris les poutres, et on recouvre le carrelage de parquet stratifié imitation vieux bois. Ca va être magnouifik ma chéwie. 

Maintenant, les plus perspicaces d'entre vous l'auront remarqué : mais il est bien bas ce plafond ! Eeet oui, il est bien bas, tout juste 1m90 sous les poutres, mais c'est un mal pour un bien, parce qu'au dessus, gît une mezzanine intempestive, qui abritera mes ronflements et autres paresses. 

Vers les 2/3 de la pièce, le plafond se découvre et on retrouve un petit espace de double hauteur, qui sera très certainement l'endroit où je passerai le plus clair de mon temps. 



Une grande fenêtre, en plein sud-ouest, et un escalier assez abrupt mais pas trop, qui monte vers le petit nid douillet. Ici idem, on reprend les boiseries en blanc, on met un bon coup de peinture aux murs et le sol sera le même partout, du vieux bois blanchi, mais en plastique. 



Une affreuse balustrade sépare le coin nuit. 

La mezzanine, petite, mais de taille idéale pour un petit nid douillet au direct des nuages

Depuis le velux, les tours de la BNF se détachent au-dessus des toits


Contre-plongé sur la salle à manger depuis l'affreuse balustrade

Pas grand chose à dire sur la mezzanine en soi, elle est tout juste grande pour y caser un lit et un double-besta ikea bas. On arrache la moquette et on se casse pas la tête, le même sol qu'en bas. Une grande balustrade agrémentée d'un coffrage sert actuellement de séparation avec l'espace d'en bas, on va dégager tout ça et mettre des barreaux en métal, pour récupérer jusqu'en bas la lumière du velux que vous voyez vous éblouir là haut. En me mettant sur la pointe des pieds, je peux guetter les oiseaux sur les toits de Paris.. Ah et j'oubliais. Depuis la mezzanine, une trappe donne accès au reste des combles. Impossible d'en faire un lieu de vie car le plancher est bien trop bas, mais en les mettant un peu au propre, ça me fait un placard de rangement d'environ 20m2. Juste assez pour mes effets personnels. 

Mais ce n'est pas tout. Depuis la cuisine, une ouverture donne sur la gauche à une deuxième pièce, qui sera le salon. 




Vous excuserez la qualité de cette photo, prise à l'arrache le soir de la première visite

La vue sur la cuisine-salle-à-manger depuis le pied de l'escalier
C'est là que les choses sérieuses vont se concentrer. Vous voyez ce grand mur blanc ? On le casse. On casse tout, on ouvre au raz de la mezzanine, où y'a une poutre, et au-dessus de la poutre, on ouvre encore pour faire une fenêtre intérieure. Et on ne s'arrête pas là, on remonte un petit bout de mur là où il y a l'ouverture actuelle. Donc on casse où c'est bouché et on bouche où c'est ouvert. On mettra une porte coulissante vitrée pour pouvoir fermer les deux espaces tout en gardant lumière et continuité des volumes. Le salon, actuellement assez opressant parce que petit et peu lumineux, récupèrera la lumière de la fenêtre de la cuisine et du velux. Le tout en blanc, on y verra plus clair ! 





 Alors là, le salon, on est d'accord, il est très moche. Mais si vous imaginez que l'ouverture est bouchée et que le grand pan de mur devient une ouverture + une fenêtre, c'est déjà mieux non ? Et pour le reste, comme partout, on change le sol, reprend les boiseries, et on fait tomber cet horrible papier peint et cet affreux lambris. Une fois les surfaces propres et blanches, avec la lumière récupérée de la cuisine, ça sera bien mieux.

Ensuite, et pour finir, tout au fond du salon, il y a une ouverture donnant sur la salle de bains. 




Là encore, pas de très gros oeuvre, on vire juste le lavabo, on change la robinetterie, on colle un joli carrelage sur le mur du fond et on met un joli miroir. On accède à la salle-de-bains par une vieille porte accordéon en plastique, que l'on va faire tomber et remplacer par une porte coulissante pareille à celle séparant la salle-à-manger du salon.

Et voilààà ! Pour bien visualiser tout ça, je vous mets le plan, total à l'arrache au crayon papier, mais plan quand même. Et je reviendrai dans quelques semaines avec les photos des premiers travaux !! 





2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut la Parisienne ! (avec une majuscule svp!)
Alors comme ça on devient Propriétaire (majuscule de surcroît!) ! Je te soutiens moralement pour arriver au bout des travaux décrits... tu aurais pu écrire : je refais tout :-D
Néanmoins, je te trouve petit bras (pour pas dire autrement qui n'aurait finalement guère de sens pour le sexe opposé) pour pas vouloir virer la baignoire et faire une toute mimie douche à l'italienne à la place.
Tu vas te faire de nouveaux amis : tes voisins !
Au plaisir de voir l'avancement des travaux !
PS : si tu passes en Savoie ou dans les environs, viens faire un coucou !
Camille B.

Nina a dit…

Héhé oui pour la baignoire, même idée, mais c'était une question de budget.. Peut-être dans quelques années !!
Ceci dit tu as raison, il faut que je passe vous voir, la tienne aussi de MAISON a dû bien changer ;)

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