samedi 12 mars 2011

Jim et Stacey

SK-&-JT-Wiehl

Hier, j'ai rencontré un bisounours, un elfe, une magicienne.
Une petite boule d'amour, qui chante comme une fée.

Stacey Kent, elle est exactement comme sa musique : pleine de douceur, de tendresse, de délicatesse. Elle nous enveloppe, au chaud, comme dans une pub pour Soupline et on respire des petits cœurs partout même par les oreilles. 

Cette femme qui monte sur scène très simplement, le coeur débordant d'une tendresse calme et sereine, et renvoie au public leurs sourires avec une couche de plus d'intensité. Cette femme qui présente avec une pudeur timide son mari Jim Tomlinson, qui l'accompagne au saxophone sur toutes ses chansons, la guide, l'écoute, et l'admire dans un silence complice. Ça fait des années que c'est impossible de trouver un disque de l'un sans l'autre.

Au milieu du concert, elle nous explique qu'elle a appris le portuguais pour pouvoir comprendre enfin la musique brésilienne en profondeur.  Et le plus naturellement du monde, elle se met à parler portugais et à jouer quelques sambas et quelques bossas, comme si elle avait lu dans mes envies, moi qui traverse en ce moment une phase "J'apprends le portugais et je me casse au Brésil, leur musique elle est tellement belle je peux plus vivre sans la comprendre".
Et elle nous fait un morceau de Cataneo Veloso. J'en crois pas mes oreilles.


C'est étrange cette impression qu'on peut avoir d'être si proche d'une personne à qui on n'adressera jamais la parole. Stacey Kent, sa musique me parlait beaucoup, et je crois que maintenant, j'ai compris pourquoi. La vie ne mérite que de la tendresse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ayez pas peur, ça mord pas !