jeudi 9 octobre 2014

Merci



Il faut se rendre à l'évidence, le document qui a été le fruit de trois ans de travail sera très peu lu. J'ai quand même voulu diffuser le plus largement possible sa partie la plus importante: les remerciements. Les voici tels qu'ils apparaissent dans le manuscrit.
"Ces trois années, c'était avant tout une histoire humaine fondatrice, intense et foisonnante, d'une richesse sans égal.
Parce que l'infini Professeur Atef Asnacios et l'immense Claire Hivroz : leur temps, leur présence, leur soutien, leurs conseils, leur bienveillance, leur écoute, leur patience,  leur intelligence, leur infaillible intégrité, leur implacable rigueur, parce que toute cette éblouissante science qu'ils m'ont transmise. Parce que tous les jours leur existence m'aide à être un meilleur moi, parce que ce qu'ils sont restera toujours une source d'inspiration.
Parce que Michael Saïtakis, le partage des longues heures de fabrication des gels, et son implication dans ce projet commun. 
Parce que l'illustre Alain Richert et sa bienheureuse maniaquerie, sa bouffonnerie délicate, ses livres que l'on retrouve un matin sur son bureau et qui tombent si juste, parce que ses peintures, parce que sa prose et sa poésie. Parce qu'Alain Richert, c'est comme de la savonnette mouillée : ça sent bon mais c'est très difficile à attraper. 
Parce qu'Oscar Buschinger, armé de sa fraicheur candide et de son application obstinée, a consacré la fin de son stage aux mesures sur les cellules Jurkat. Parce que l'Institut Curie aussi, parce que Stéphanie Dogniaux, et Armelle Bohineust ont toujours été disponibles pour combler mes immenses lacunes en biologie, et ont si généreusement donné de leur temps pour la préparation des cellules. 
Parce que Pauline Durand-Smet, Elisabeth Charrier, Lorraine Montel, Luc Deike, Kelly Aubertin, Clément Vulin, Sham Tlili, et  David Pereira, avec qui les échanges, discussions, repas et autres petits bouts de quotidien ont été le ciment de ces trois années. Parce que Nicolas Chevalier aura bientôt élucidé les mystères de l'AFM. 
Parce que la généreuse Sophie Asnacios, son rhéomètre à air comprimé, son savoir-faire et ses conseils précieux. Parce que Cyprien Gay, le fédérateur, qui accueille au grand sourire une petite discussion autour d'un petit modèle. Parce que l'irrremplaçable Booboo et son inépuisable bonne humeur, ses chansons, sa science et sa caverne d'Ali-Baba. Parce qu'Olivier Cardoso, son flegme curieux et ses collants de vélo. Parce que Sandra Lerouge et son indignation féconde.
Parce que Julien Browaeys, Olivier Morisseau et Charlotte Py, avec qui enseigner fut une délicieuse friandise. Parce que Professeur Sylvie Hénon, son sourire espiègle et ses espiègleries. Parce que Professeur François Gallet, et ses efforts considérables pour faire de l'UFR de physique un endroit où il fait bon travailler. 
Parce que Laurent Réa, toujours disponible pour un petit bricolage improvisé, toujours le grand sourire. Parce que Carole Barrache, Nadine Beyer, Sarah Seymoun et Lucie Bouchu, et leur administrariat remarquable. 
Parce qu'Amsha Proag, et ses discussions inépuisables, infinies et éternelles. Parce que Maruxa Estevez, sa retenue pudique débordant de gentillesse. Parce que Raul Celestrino-Teixeira, son ouverture d'esprit sans limites, son unicité, et surtout sa patience dans le partage du quotidien. Parce que Caroline Wilson cette insatiable curieuse, éternelle émerveillée, inépuisable vivante. 
Parce que Jonathan Fouchard. "

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