samedi 25 décembre 2010

Le meilleur Brushing du monde

Moi, pour mes cheveux, je fais pas grand chose.
Je les fais juste sortir par temps de Mistral dès que je peux. Je les remplis de froid, de vent qui décoiffe et qui claque les joues siffle dans les oreilles et fait danser mes mèches folles. Ça les oxygène. Ça fait des tas de nœuds, et en rentrant je les démêle avec une brosse à grands pics. Ça tire, ça en arrache la moitié et ils sont contents : ils respirent.


Le Mistral, parce que je le vaux bien.



Pour mon brushing, ya rien de mieux que la ballade sur le plateau de la Gardiole. C'est le grand plateau des calanques, qui s'étend de Marseille à Cassis. Mon truc préféré, c'est me ballader sur les crêtes, crapahuter en haut des falaises blanches qui surplombent la mer. L'horizion est loin, la mer si bleue, le caillou si blanc. Le mistral y court en tourbillons et rafales, des fois il est tellement fort qu'on est obligés d'avancer courbés et de plisser les yeux. Ça et là, je frotte dans mes mains quelques brins de romarin sauvage et je les respire à plein poumons.








J'ai toujours adoré ça, le Mistral. Alors j'ouvre les bras très grand pour mieux l'embrasser, en poussant un petit cri de bonheur à chaque rafale. Je ferme les yeux pour accueillir le soleil, qui est toujours là pour réchauffer quand le Mistral giffle de son souffle gelé. Ils font bien équipe tous les deux, inséparables. 

Le mistral, ya pas que mes cheveux que ça ressource, ya moi aussi. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ton texte donne envie d'aller se balader dans le mistral... J'aime beaucoup le vent aussi. C'est inspirant, on respire profondément, on souffle.

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Ayez pas peur, ça mord pas !