jeudi 25 novembre 2010

Emily Jane White

Je reprends doucement des forces, alors je crois qu'il est temps de reparler double-croche et triolet par ici. Alors parlons bien. Parlons d'Emily Jane White.

Une californienne à la voix sobre, une musique dans les tons pastels. Une bulle de sérénité, soulignée d'une touche mélancolie délicate. La musique idéale pour se calmer les nerfs, bouquiner, prendre son bain, faire la sieste, regarder le paysage défiler par la fenêtre du train. Une caresse, en somme, un soupir.





J'avais eu la chance de pouvoir assister au concert à emporter, un samedi de décembre glacial l'année dernière. Emily et ses copines nous ont ensorcelés nous ont fait vibrer tout entiers, et on avait les fesses pourtant posées sur le carrelage gelé d'une librairie de Vincennes. C'est dire. Elle venait de sortir son album Victorian American, qu'elle nous a dévoilés pudiquement au milieu des livres. Sublime. Surtout la chanson éponyme, dont les violons m'avaient rendue malade.



Et là, seulement un an après Victorian American, Emily nous sort Ode to Sentience. Un peu plus minimaliste, un peu plus orchestré, toujours aussi limpide, elle prend de l'assurance et assume la pureté sage et réfléchie de ses mélodies. Avec des textes souvent émouvants.


J'ai raté son concert la semaine dernière à cause qu'on m'a découpé le ventre (on peut pas tout faire à la fois hein). Mais Emily, c'est une perle éblouissante dont je ne peux plus me passer. Et vous ?

5 commentaires:

Paul a dit…

Mouais, bof.

Marika a dit…

zzzzzzzzzz

Paul a dit…

Et en plus, en vrai elle est super sympa !

Nina a dit…

Genre, le bloggeur musical, on se calme ! Moi aussi je suis très sympa en vrai.

Paul a dit…

C'est toi le blogueur musical.

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Ayez pas peur, ça mord pas !