vendredi 4 février 2011

Madeleine Peyroux


Madeleine Peyroux, c'est une de ces nouvelles chanteuses de vieux jazz qui en énervent certains. Perso, moi, j'adore. C'est du miel doré qui coule dans vos oreilles, un mélange savant de suavité, de caresse, de surprises sensuelles. Vous la connaissez sûrement, son titre "You make me lonsesome when you go" a fait un gros succès il y a quelques années.

Avec Stacey Kent et Melody Gardot, c'est mes trois chéries d'amour. Elles mettent du miel dans le coeur et rallument un chaud sourire au milieu de la figure, n'importe quand n'importe où même en pleine tempête de neige quand il faut escalader des avalanches pour rentrer chez soi. La recette miracle anti-déprime. Du soleil en tube.



Musicalement, il n'y a rien à redire. Madeleine nous actualise d'un chant du plus rétro en posant sa voix exactement là où l'attend pas assez pour créer un effet de surprise, mais tout en gardant une fluidité et une cohérence mélodieuse qui nous emmène nous perdre loin loin, dans le pays des rêveries et des émotions. Sa musique est comme un bonbon sucré, doux et fondant dans la bouche, un petit nuage vaporeux où il fait bon se peletonner, là haut tout près du soleil. 

Dans son dernier album,  "Half The Perfect World", elle nous enchante entre autres, d'une délicieuse reprise de La Javanaise, douce et moelleuse, aussi belle que celle de Juliette Gréco. Je fonds : ça forme comme une bulle toute chaude et douillette, et ça vous donne envie de roronner en boule sur un coin de sofa moelleux avec un rayon de soleil qui chatouille les joues. Non ?

Je vous laisse sur ces mots, peut-être un peu cul-cul, mais qui sonnent tellement juste lorsqu'elle les pose délicatement sur sa mélodie.

              "That's the time you must keep on trying
               Smile, whats the use of crying
               You'll find that life is still worthwhile
               If you just smile"

Encore une bisounours, elle a tout compris !

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Ayez pas peur, ça mord pas !