mardi 26 octobre 2010

brb

Aujourd'hui, j'ai voulu faire un câlin à une amie. La consoler, la prendre dans mes bras, laisser déferler toute son émotion qu'elle sait pas où mettre, accueillir cette émotion, prendre sa douleur, la rassurer, et une fois que la grosse boule qui fait mal est passée, discuter avec elle et l'aider à avancer. Faire le point et essayer de comprendre, de trouver des solutions, qui ne soient pas mes solutions mais les siennes, adaptées pour elle , éclairées par ce que je la connais, enrichies de tout ce que j'ai appris sur moi, sur la vie cette année.

Et à cause de cette idée débile d'aller vivre loin de ses amis, ben j'ai pas pu.
Fuck l'expatriement, fuck !

En même temps, sans l'expatriement, j'aurais jamais appris tout ça. Ni tout ce que je vais encore apprendre cette année. En un an, j'ai grandi de dix. Alors en deux, je veux même pas savoir. Vite les crèmes anti riiiides !

Mais c'est clair, je rentre. Pour enterrer Sarko, faire la révolution avec les jeunes des banlieues, les aider, ces jeunes paumés, faire avancer la recherche, peut-être même que ça servira à battre le cancer ma thèse.. Je rentre là où est ma place, même si il faudra creuser un peu pour se la refaire, même si elle sera pas toute chaude, pas aussi confortable qu'ici.

Je rentre, attendez-moi.


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Ayez pas peur, ça mord pas !