BisounoursLand

La semaine dernière pour mon Ninaversaire, j'ai organisé un week-end citrouille dans le Vermont. 

Le Vermont c'est cool, c'est juste de l'autre côté de la frontière, c'est plein de forêts et plein de hippies qui se cachent dans la forêt. Les gens ils parlent anglais avec des gros chewing-gum et ils ont des grosses motos et des gros 4x4 même si c'est des hippies - c'est pas du tout incompatible. 

Le week-end, c'était super. On était douze, les trois-quart se connaissaient à peine entre eux, et moi-même je n'avais jamais vu certains. Et pourtant, la mayonnaise a super bien pris. Tout le monde était gentil avec tout le monde, tout le monde s'aimait, c'était Bisounoursland.

Et ben quoiqu'on dise, ça arrive pas souvent de se retrouver à Bisnoursland. Et ça fait vachement du bien. De se reposer, de se laisser aller à la fête, de se lier et se délier, de délirer, de chanter, de manger, d'enlever ses barrières, ses craintes et ses peurs, juste prendre le bon temps qu'on nous présente servi sur un plateau.

On était douze, et tout le week-end on est restés à douze, sans faire de groupes qui se séparent: tout le monde voulait rester avec tout le monde.  C'est limite si on n'a pas dormi tous ensemble.

Je sais pas si c'est l'effet Québécois, le pays des Bisounours polaires, ou si j'ai simplement choisi sans le vouloir des gens gentils qui aiment les gens. (C'est que j'ai eu une mauvaise expérience avec des gens moins gentils, et maintenant dès que je croise quelqu'un que je flaire comme potentiellement pas gentil, je pars en courant).

Ça doit vous sonner creux, hippie, démodé ou naïf ce que je vous dit, mais pourtant c'est aussi vrai que c'est simple. C'est devenu très important pour moi de snobber les snobs (!!), les hargneux, ce qui n'ont que pour humour les moqueries et le cynisme, les coeurs acerbes qui confondent douceur et faiblesse. Et depuis que j'ai compris ça, j'ai l'impression que ma vie et facile. Joyeuse, simple, confortable. 

Faites comme moi : fuyez tous les méchants !!