jeudi 9 septembre 2010
Faut pas se dissoudre
Faut pas se dissoudre.
Faut pas trouver des raisons pour laisser sa vie se ramollir.
Faut réaliser ses rêves, mais pas seulement comme idéaux, faut les vivre, tous les jours. En étant généreux, en souriant aux gens, même aux racailles du 18ème.
Embrasser la vie d'humanité, c'est le seul moyen de pas se laisser moisir.
Faut pas refuser de voir ses amis parce que on a pas le temps tu comprends, on a plein de travail.
Faut aimer le travail, c'est beau le travail. On a la chance de pouvoir travailler. Non sérieux, c'est vrai.
Faut pas arrêter de s'extasier sur une petite mouche, une lumière pure et belle, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit de la pluie sur les carreaux sales, une trace de pas dans le béton, les affiches qui s'effilochent sur les murs pour les décorer de tableaux mouvants.
Il faut continuer à apprécier chaque petite bribe de vie. Continuer à regarder ce qui nous entoure comme si on était en voyage, comme si tout était éphémère, comme si il fallait cueillir avidement l'intensité des choses et les mettre dans nos valises vite vite avant de repartir. Vous avez qu'à garder une valise toujours prête dans votre placard si l'imagination suffit pas à vous convaincre.
Il faut s'accrocher à cette poésie si facile au printemps, si fuyante à l'automne. La transformer en romantisme ou mélancolie si vous voulez, mais ne pas secomplaire à ne plus ressentir.
Aimer les sourires qu'on nous tend, dans la rue, dans le métro.
Dire merci à un rayon de soleil qui se faufile dans les lourds nuages d'automne.
Aimer la vie, malgré la fatigue, malgré le stress. En rigoler.
Ne pas laisser son humeur s'accorder à la morosité des bulletins météo.
Faut pas se laisser mourir les gars. C'est pas facile, mais faut pas. Faut s'y accrocher à cette petite flamme, si fragile sous la bruine de septembre.
C'est la rentrée, oui, mais faut pas laisser son énergie se dissoudre dans le ronron du quotidien. Faut pas se dissoudre.
2 commentaires:
Non à la dissolution ! Non à la dissolution !!!
(aïe... 'tain, il m'a mordu le cong !)
Si je dis que j'aime, je me fais pas punir ?
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Ayez pas peur, ça mord pas !