Byzance, Constantinople : Istanbul.

A Istanbul, on prend un thé et un gâteau sur le bateau qui nous emmène vers le début de la journée.
A Istanbul, on prie dans des mosquées en faïence.
A Istanbul, on attend de manger un soir de ramandan dans des ruelles de marbre.
A Istanbul, c'est pas grave si une femme ne porte pas le voile.
A Istanbul, c'est impossible de chercher un spot magique où méditer. Si on commence à chercher on devient fou : il y en a partout.
A Istanbul on parle une langue qui a la couleur des turbans et le son des pierres précieuses. Et on s'en sert pour faire de la pub pour H&M.
A Istanbul on avale des steaks au chocolat entre une baklava et une chicha.
A Istanbul on se ballade de village en village noyés dans la densité d'une ville qui s'infiltre partout entre eux.
A Istanbul l'orient et l'occident s'unissent dans une chaleur et une moiteur étouffante, comme si ils faisaient l'amour autour du Bosphore.

Le chat byzantin est paresseux